Récit du 27 juillet 2002, Bar sur Aube
Salut les moineaux ! Samedi 27 juillet, la météo prévoit grand beau et chaud, et elle ne s’est pas trompée. Vent faible secteur NE. Je décide d’aller tenter ma chance une fois de plus à Bar / Aube (cela ne pouvait pas être pire que les deux ploufs que j’avais faits là-bas dernièrement). Décollage à 14H40, alors que les cumulus étaient en train de se former. Parmi les deltistes et les parapentistes qui ont décollé, nous n’avons été que deux pilotes à avoir accroché. J’ai eu de la chance. Pendant ce temps, le vent, qui n’était pas si faible que cela, me dérivait sérieusement. J’ai hésité deux fois avant de me laisser emporter par lui, c’est-à-dire que je suis revenu deux fois au-dessus de la crête pour reprendre la pompe, qui n’avait manifestement pas bougé. Premier plafond à 1400 m par rapport au déco, je pars. La suite du vol a été fantastique. Après les réjouissances, le problème de la récupe s’est posé très rapidement. Comme j’étais parti en indépendant (comme d’hab), je devais bien me débrouiller tout seul pour rassembler le pilote avec tout son matériel. En trois heures de stop et en cinq voitures par la nationale Auxerre, Troyes, Bar / Aube, j’étais rendu à mon véhicule. Déjà, il faisait nuit, mais une bonne brise soufflait toujours bien dans l’axe au décollage, alors un vol de nuit au clair de lune aurait pu être possible ! Deux heures plus tard, j’avais récupéré mon aile, et déposé à domicile un promeneur nocturne qui venait de vivre encore une sombre histoire, et qui devait encore se taper au moins 30 bornes avant de pouvoir retrouver son plumard (il faut bien se renvoyer l’ascenseur). Le temps de téléphoner à Mademoiselle pour la rassurer, de visiter Chablis by night, et de roupiller à côté de la route car mes paupières n’en faisaient qu’à leur tête, je suis arrivé à Meaux aux aurores, qui s’infiltraient dans le clair de lune, avec des pains au chocolat pour le p’tit dej. Ce fut une journée fabuleuse. La vie est belle !
Fredéric LEVY |