Récit du 25 juillet
2003, Yesa
Pour ceux qui ont du courage, le bla bla. (21-25/07/03)
En avance sur la sortie du PSUC et en famille sur les lieux attendus,
à coté de Yésa, nous trouvons Jabier et sa belle
forteresse-basilique ou inversement, haut lieu de pèlerinage
et recueillement.
'Attendus' parce que l'année dernière déjà
ce projet fut contrarié par la météo et l'infortune
de la route. Avec un peu de recul, je pourrais dire que la route est
longue qui mène aux chemins de St J. de Compostèle et
cela vaut quelques sacrifices
Donc pour voler avec les grand oiseaux, le déplacement en valait
la chandelle, (cela reste un peu religieux) et les préparatifs
du PSUC étaient les bienvenus.
Impatients nous arrivons à Yésa un après-midi très
chaud. Quelques coups d’œil désespérés
vers la montagne montrent qu'en l'air c'est un peu comme dans le village,
il n'y a pas âme qui vive. Les recherches près du lac ne
sont pas plus fructueuses, rien à voir avec St André pour
les enfants.
Le lendemain s'accélère franchement, petit déjeuner
à la terrasse du café (seul endroit autorisé si
vous avez un toutou) et poursuite d'un deltiste qui passait par là
et dans la même quête que moi fait demi tour. Nous nous
recroisons.
Préparant mon pauvre Anglais, j'entends le bel accent du Québec
et le Français qui va avec. Quelle chance pour le langage, mais
mon nouvel ami ne connaît pas plus le site que moi.
Un peu plus tard nous tentons le premier vol. Une dernière mise
au point, et... l'aile restée seule 1mn se retourne dans un dust.
Dur...une latte tordue un embout cassé... le vol sera pour demain,
le vent passant définitivement au S-O.
Au passage, pour ceux qui ne connaissent pas le site est vraiment superbe
et très ouvert, c'est du beau spectacle. Pour les vautours, j'ai
eu l'occasion de voler un peu avec eux et de remarquer la position de
leur tête coup replié sous le bord d'attaque de leur(s)
aile(s).
Conclusion ; je suis prêt à y retourner avec un groupe,
retrouver Gabriel et son accent, Andréas et son dragon, mais
il faut étudier les autres activités pour la famille.
Pour les autres les petits vols :
1er jour ; (S-SO) en l'air, c'est plutôt bien et pas comme je
m'y attendais trop violent. C'est un vol de découverte dans les
meilleures conditions avec comme objectif l'atterro de Lumbier que nous
avons vu le matin. Nous sommes rejoints par des pilotes locaux et trois
allemands, sur le site les décollages s'enchaînent. Il
faut s'y reprendre à deux fois pour passer, la cassure du relief,
mais ça passe assez bien sans être obligé de contourner
vers la carrière au bout de la montagne. Finalement, le posé
est à environ 1 heure sur un terrain tout plat et sans difficulté.
Les pilotes posés à Yésa sont un peu plus malmenés.
Altitude max 1986 m, date anniversaire de Marie.
2 ème jour ; le vent est nord à l'atterro, ça donne
une ballade tardive le long du relief coté nord sans monter beaucoup.
Atterrissage non loin de la route avant Lumbier.
3 ème jour ; les conditions s'améliorent et le plafond
augmente nettement. Un peu de ballade et demi tour (trop bas), je suis
sauvé par une pompe au dessus du monastère de Yésa
(décidément) qui donne, bientôt très fort
jusqu'au nuage, ce jour ~2800 m. La vallée côté
nord pour rejoindre Lumbier et un grand tour pour perdre les 1500m restants.
Guy RUAULT de BEAULIEU |